Dans la continuité du VIIème Congrès National de Généalogie et d’Héraldique qui s’est tenu à Versailles en 1983, le Conseil Français d’Héraldique est né à Paris le 7 octobre 1984 (premier président : Dr Jean-Marie Thiébaud, de 1984 à 1998; deuxième président : Jean-Jacques Lartigue de 1998 à 2009 ; troisième président : Pierre Jaillard de 2009 à 2013; quatrième président : Jean-Jacques Lartigue de 2013 à 2023 ; cinquième président : Pierre Jaillard de décembre 2023 à maintenant). Sa création a été publiée au Journal officiel du 31 décembre 1984 (voir ses statuts).
Cette association est formée d’un conseil national regroupant au maximum une vingtaine de membres, ainsi que des correspondants représentant les régions et les départements. Elle a pour but de conseiller les candidats aux armoiries afin qu’ils respectent les règles fondamentales de l’héraldique et qu’ils évitent les usurpations volontaires ou involontaires.
Pour ce dernier objectif, la responsabilité du Conseil Français d’Héraldique ne saurait être engagée au-delà des connaissances de ses membres. Le nouveau candidat aux armoiries, après lecture de nos notices de :
- Conseils élémentaires
- Modalités d’enregistrement des armoiries
Nous adresse son projet, puis le Conseil Français d’Héraldique présente les observations qui peuvent être relatives :
- aux règles fondamentales de l’héraldique (non-respect, par exemple de la règle de l’alternance des couleurs et des métaux)
- au blasonnement (description des armoiries en langage héraldique), les termes choisis par le candidat pouvant être imprécis, incorrects ou ne pas traduire les pièces et les meubles du dessin proposé.
- Au dessin lui-même, s’il comporte des attributs protégés par la loi et l’usage (drapeau tricolore, faisceaux de licteurs, abeilles impériales, fleurs de lis, etc ...
- Aux risques d’usurpation, si les armes proposées sont déjà portées par d’autres familles
Mais dans tous les cas, il est préférable de consulter le Conseil Français d'Héraldique AVANT toute concrétisation d'un projet, et de ne pas nous imposer des armoiries, au risque que celles-ci ne soient pas enregistrées et homologuées.
Soucieux de laisser s’exprimer toutes les formes de sensibilité esthétique, le Conseil Français d’Héraldique s’interdit d’imposer un style : chaque candidat est libre de dessiner lui-même les armoiries de son choix ou d’en confier la réalisation à un artiste professionnel.
Enfin le Conseil Français d’Héraldique n’est pas un organisme destiné à asseoir d’éventuelles prétentions nobiliaires (voir le droit aux armoiries), l’amalgame entre noblesse et armoiries étant encore malheureusement trop fréquent.
Après obtention d’un certificat donnant le blasonnement des armoiries enregistrées au sein du Conseil Français d’Héraldique, les armoiries de chaque candidat sont publiées dans l’Armorial du IIIème Millénaire, et un exemplaire de cet armorial est déposé à la Bibliothèque Nationale de France. De plus, les nouvelles armoiries sont publiées sur le site Internet du Conseil Français d'Héraldique
Pour tous renseignements, s’adresser au président du C.F.H.
- Pierre JAILLARD
- pierre@jaillard.net